Lors du conseil de territoire du 24 septembre, Patrick Lascoux est revenu sur l’harmonisation des fonds d’attribution d’Est Ensemble et plus particulièrement sur le fonds zéro déchet.
Bonsoir à toutes et à tous,
Habituellement au sein de notre Conseil, l’attribution du fonds zéro déchet ne donne pas lieu à des échanges, et je vous remercie, Monsieur le Président, de l’avoir placée en tête de notre ordre du jour. Vous traduisez ainsi l’importance et la reconnaissance d’acteurs qui participent fortement à l’attractivité du territoire.
Vous me donnez aussi une nouvelle occasion de remercier vivement les élu.e.s et les services qui collaborent au soutien de ces porteurs de projets.
Acteurs essentiels de la prévention de nos déchets dits ménagers, ils participent aux changements de comportement qui s’imposent en matière de consommation et de lutte contre le gaspillage de nos ressources.
Après le soutien à l’investissement pour le développement économique dans les quartiers politique de la ville. Le fonds à impact s’est calé sur le fonds zéro déchet pour devenir lui aussi pluriannuel. L’objet est bien d’harmoniser, de développer et de pérenniser des activités créatrices d’emploi soutenues dans le cadre de nos différents dispositifs (Tempo, fonds à impact, etc…).
L’enjeu est d’impulser une nouvelle dynamique :
- D’engager des actions sur l’espace public ;
- De développer des actions en lien avec l’économie circulaire et le remploi, la réutilisation et la réparation ;
- De promouvoir des actions innovantes de sensibilisation, de lutter contre le gaspillage alimentaire et de valoriser les biodéchets ;
Je rappelle qu’il est maintenant possible de candidater directement sur le site en ligne d’Est Ensemble. Le soutien du territoire permet également de postuler à d’autres dispositifs comme par exemple l’accompagnement du Syctom ; les deux cumulés ont permis un soutien aux acteurs du territoire d’environ 900 000 € en 2022 et 820 000 € en 2023, et je note une baisse pour 2024 (352 k€ pour le seul fonds zéro déchet). Je ne vais pas détailler les neuf projets retenus.
Depuis trois ans, nous organisons régulièrement des rencontres avec les acteurs du réemploi, avec la participation de l’Ademe, de la Région et du Syctom. Les thèmes qui reviennent le plus souvent sont : le besoin de reconnaissance, la pérennisation des locaux et des financements, la communication des actions et des sites, la formation, la mise en réseau….
Ce travail dense s’ouvre sur de beaux projets comme : le village du réemploi à Montreuil, l’usine des transitions à Noisy le Sec, le futur pôle d’économie circulaire à Romainville et Bobigny, … pour ne citer qu’eux.
Enfin, nous ne pouvons pas continuer à consommer ainsi sans creuser un peu plus les inégalités sociales et environnementales. Seule l’émergence d’une économie dite collaborative ou de partage peut nous sortir de cette impasse.
Il est donc important d’identifier et de soutenir les porteurs de projets et les alternatives qui nous permettent d’envisager l’avenir avec plus de sérénité.