Pierric Amella est intervenu devant le Conseil territorial d’Est Ensemble du 26 septembre 2023 concernant la signature d’un contrat de mécénat entre Est Ensemble et la maison Hermès.
Cher Président, Chers collègues,
Nous n’allons pas revenir sur la pertinence du plan arbre – qui constitue une des actions du territoire pour améliorer sa résilience – mais le groupe Ecologie et citoyenneté souhaite dire un mot à la fois réservé mais également très positif sur cette convention de mécénat avec Hermès pour un montant de 3 M€
Sauf erreur, c’est la 2e fois que nous votons une convention de mécénat dans cette enceinte. La précédente concernait, il me semble, le crédit agricole, pour quelque chose comme 20 000 € et beaucoup de Greenwashing à la clé, masquant l’impact négatif de cette banque sur le climat, pour rappel, la 3e plus émettrice de France en GES.
Sur le fond, on peut encore regretter que l’État, dont le rôle de régulation fiscale devrait assurer une redistribution de la richesse nationale, n’assure plus ce rôle et continue à asphyxier financièrement les collectivités locales, les poussant à trouver d’autres ressources pour financer des projets pourtant essentiels à notre territoire.
Alors ici, c’est d’un acteur majeur d’Est Ensemble dont nous parlons, une entreprise encore familiale, respectueuse de ses salariés, et qui travaille en lien étroit avec le développement local et l’emploi des habitants du territoire.
On peut souligner que c’est ici une participation substantielle de cet acteur économique du territoire, qui mène depuis des années une politique de responsabilité sociale exemplaire à Pantin et Est Ensemble.
Et nous aurons l’occasion d’en reparler j’espère, mais on peut appeler tous les acteurs du territoire à suivre ce chemin, et notamment la fédération française de Rugby qui a beaucoup de rattrapage à faire sur notre territoire pour se faire pardonner les massacres commis à Pantin sur des arbres centenaires au début du mois. Il conviendra de réellement re travailler le statut de l’arbre dans notre PLUi pour empêcher ce type de projets à l’avenir. Ce n’est pas le tout de planter, faut-il au préalable ne plus couper d’arbres matures.
Alors de l’argent, il y en a, dans les caisses du mécénat, prenons le là où il est en attendant une véritable solidarité nationale, tant que les mécènes restent vertueux sur le plan social et environnemental, nous y veillerons.