Monsieur le président, mes cher·e·s collègues,
Le groupe Ecologie et Citoyenneté se réjouit de cette délibération sur la Contribution à destination d’Ile de France Mobilités pour l’amélioration du réseau bus sur le territoire. Celle-ci est apportée, notamment, en réponse aux attentes de la convention citoyenne. Elle formule des demandes clés qui visent à rétablir une équité territoriale pour notre EPT.
EE est le territoire de la métropole présentant la plus grande densité de population après Paris et le moins bien pourvu en transports en communs, malgré une importante dynamique urbaine, démographique et d’emploi.
Le réseau présente aujourd’hui d’importantes lacunes avec une offre qui a peu été développée – en terme de réseau et de fréquence – dans la dernière décennie. Les réseaux lourds accusent un retard significatif et génèrent de fait une mauvaise desserte de nombreux secteurs du territoire.
Renforcer le réseau bus, c’est donc une nécessité et une urgence.
Permettre aux habitant·e·s e sortir des mobilités carbonées
Tout d’abord, lié à la ZFE, il y a urgence à offrir des alternatives crédibles et fiables en transport en commun pour les habitants de notre territoire. Rappelons que 8000 morts par an pourraient être évitées en Ile de France si nous respections les seuils de qualité de l’air de l’OMS.
Ile-de-France Mobilités doit donc offrir les moyens à nos habitants pour sortir de leurs mobilités carbonées. Et renforcer le réseau de bus doit pouvoir se faire rapidement, y compris pour les bus de nuit, sans attendre les projets de transports lourds, qui mettront plus de 20 ans à tous sortir de terre. Comme le dit l’expression : »un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ».
Rappelons ici également la qualité du travail mené, et je remercie la vice-présidente Christelle Le Gouallec, avec le travail partenarial approfondi qui a été conduit entre l’ensemble des élus des villes et les services d’Est Ensemble. Cette contribution a également été partagée avec les associations d’usagers qui reprennent à leur compte toutes ces propositions.
Il est donc de la responsabilité de l’autorité régionale de répondre positivement et de manière exhaustive à l’ensemble de ces demandes et propositions pour réparer le déséquilibre territorial qui perdure. Aucune demande, aucune proposition n’est exagérée. Chaque modification du réseau répond à un besoin fort du territoire.
Comptons sur la mobilisation collective de l’ensemble des élus représentants nos collectivités au sein d’IDFM pour porter et soutenir ces demandes.