Président, cher·e·s collègues,
Le groupe Écologie et Citoyenneté appuie cette volonté à la concertation des habitants et notamment, comme il est indiqué dans la délibération, en vue de définir un projet à haute qualité environnementale. Cet aménagement du T1 va permettre d’ouvrir des espaces pour nos concitoyens. Des Espaces à partager, à traverser, à vivre.
Pour permettre une réponse aux habitant·e·s sur leur possibilité d’accès à des espaces publics végétalisés, il apparait comme un enjeu majeur, dans la continuité de la volonté exprimée par Est Ensemble de naturer d’abord et construire ensuite, de favoriser la constitution d’un espace vert de plus d’1 hectare, le long du tracé.
Cet espace permettra les usages de loisirs apaisés, contribuera au maintien de la biodiversité urbaine, tout en luttant contre les ilots de chaleur et l’imperméabilisation des sols.
Rééquilibrer le ratio d’espace vert par habitant
Nos villes ne peuvent être constituées uniquement de logements et de rues bitumées et embouteillées.
Le PLUi a d’ailleurs le souci de rééquilibrer le ratio d’espaces verts par habitant, et ce, dans une démarche territoriale d’aménagement d’un projet d’ampleur métropolitain, le Parc des Hauteurs.
Les attentes exprimées par les habitants pour profiter d’un peu de verdure sont immenses.
Aussi, cette colonne vertébrale qu’est le T1, va connecter nos communes à usage intense.
Au niveau local, nous œuvrons tous à désengorger nos espaces et à réduire les nuisances sanitaires. Il est nécessaire de s’appuyer sur cet aménagement structurant pour permettre la continuité des mobilités actives, tout en favorisant leur sécurisation. Nous connaissons une modification de nos modes de déplacements et l’intégration des piétons et des cyclistes doit être upgradée.
Pour la conservation de nos arbres
Enfin, renaturer est un enjeu du monde de demain pour lequel nous devons agir aujourd’hui, et malheureusement, les arbres d’alignement sous lesquels nous déambulerons dans une quinzaine d’années le long du tramway, ne connaissent aucune sécurisation juridique pour leur propre sauvegarde. Le plan départemental Canopée propose de planter 30 000 arbres en 10 ans et les aménageurs aujourd’hui, pour 1 arbre coupé, s’engagent à le compenser par 2 ou 3 arbres plantés. Ces efforts vont dans le sens de l’histoire mais à quoi bon compenser 1 arbre coupé par 10 arbres plantés si demain, n’importe qui peut les couper ?
Pourquoi ne pas envisager la constitution d’un engagement collectif pour la conservation de nos arbres, sous forme d’une charte territoriale ou d’un contrat de verdure ?
Bien sûr, sans une démocratie participative énergique, aucun grand projet ne peut trouver sa légitimité ; pour notre territoire dans le cadre de l’aménagement du T1, nous encouragerons les habitant·e·s à s’informer et être présents pour le transformer.
Je vous remercie.