Monsieur le Président,
Après cette présentation du diagnostic du « Plan Climat Air Energie territorial » (PCAET) et votre intervention sur les derniers projets lancés par Est Ensemble, je tiens à vous partager mon sentiment personnel sur la Convention citoyenne locale pour le climat.
Tout d’abord, ma satisfaction de la voir installée et débuter ses travaux, avec le concours des différents experts, services, accompagnateurs et porteurs de solutions qui vont être rencontrés tout au long du processus. Cette convention est une bonne nouvelle pour le territoire, je partage l’enthousiasme exprimé par les participants et la conviction que cette démarche à la transition écologique et solidaire face à l’urgence climatique.
Je tiens à saluer le travail des deux vice-président·e·s investi·e·s sur le sujet – Nadia Azoug et Smaïla Camara – et les efforts réalisés par les organisateurs pour associer les jeunes et les personnes peu qualifiées, pour proposer des méthodes participatives et ainsi créer les conditions de réussite de leur travail. J’invite tous les élus des villes à suivre de près leurs travaux et à s’en emparer quand viendra notre tour de décider des suites à donner aux propositions des citoyens tirés au sort.
Je souhaite aussi exprimer ma vigilance sur ce sujet, à travers trois écueils que nous devons absolument éviter dans la conduite de la démarche et la suite.
Le premier est celui de la communication, si nous nous contentons simplement d’exprimer une ambition, des intentions, d’organiser des réunions sans sans réelles actions et sans résultats. Il serait aussi très décevant si nous nous contentions d’aboutir sur des propositions déjà connues des Villes et/ou déjà prévues au Plan Climat adopté en 2017 par Est Ensemble, sans que la Convention apporte d’éléments nouveaux à nos réflexions et plans d’action pour la transition.
Le second écueil est celui de la complication, si nous nous perdons dans la complexité des sujets et si nous perdons les citoyens dans trop de questions techniques et secondaires et perdons de vue les priorités.
Le troisième écueil est celui de l’incohérence entre l’ambition affichée et les décisions prises. C’est une question de crédibilité et de confiance en notre démocratie. Les doubles discours sont insupportables et le décalage entre la parole et les actes n’est pas acceptable. Aujourd’hui, le cap est fixé, il est clair : Est Ensemble doit agir pour la justice climatique et la justice sociale. Nous nous devrons donc d’être à la hauteur des propositions et du travail de la Convention citoyenne locale pour le climat et les élu·e·s du groupe Ecologie & Citoyenneté y seront particulièrement attentifs.